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Sujet: Alfonzo Seraphyr, l'érudit des étoiles Mer 25 Mar 2020 - 10:20
Nom (facultatif) : Seraphyr
Prénom(s) : Alfonzo
Âge : 20 ans (physique)
Sexe : Apparence d’homme
Race : Stellarion
Classe (facultatif) : Érudit
Lieu : Académia Nebula, dans le système stellaire binaire de Rullaby et Seraphyr.
Univers : Cosmos Chimérique. Un univers où les astres prennent conscience d’eux-même et agissent pour tenter de comprendre leurs origines, l’univers et modifier jusqu’à leur réalité.
Avatar : Prussia, Axis Powers: Hetalia
Physique : Ce teint si pâle, presque blanc ainsi que cette chevelure et ces sourcils immaculés laissent aisément ressortir le ton rougeoyant de ses yeux. L’individu albinos ressemble pourtant à un jeune homme adulte tout à fait normal avec ce visage que certains pourraient qualifier de charmant, selon les points de vue, il n’en reste pas moins une figure assez peu expressive. Lui faire décrocher un sourire ou bien une grimace semble presque un exploit. En effet il s’agit d’un regard de glace, mais sans doute que ses yeux sont le seul témoignage que quelque chose brûle en lui. Ses cheveux sont court et il prend le soin minimum pour les apprivoiser.
Bien sûr tout ceci vous sera intégralement visible s’il ne se tient pas devant vous avec un masque. Un masque qui possède bien sûr une raison tout à fait logique : Le protéger des rayons ultra-violets. C’est donc un accessoire qu’il préférera utiliser dehors en plein jour, mais il lui arrive de le garder malgré tout dans n’importe quelle situation, par habitude ou par oubli de l’enlever. Ce masque lui couvre toute la face et il représente un kitsune.
Du haut de son mètre quatre-vingt et de ses soixante-dix kilo, son code vestimentaire essaie de marier l’esthétique et la protection solaire maximale. C’est pourquoi il dispose d’une large veste grise à col large qui lui protège intégralement le haut du corps jusqu’à la nuque, pour finir son chemin à hauteur de genoux. En dessous de cette veste, il n’a pas de préférence et varie selon les humeurs, mais il aime bien tout ce qui est noir ou blanc ainsi que les nuances de gris. Au niveau des pieds il porte fréquemment des bottes en cuir. N’omettons pas également les gants noir qui recouvrent intégralement ses mains.
Caractère : Il s’avance vers vous, sa veste gris-argent impeccable et ce masque intrigant. Peut-être que si la veste comportait une capuche il la mettrait, à n’en pas douter. Pourtant c’est une figure qui ne vous rend pas à l’aise. Pourquoi la seule chose que l’on voit de son visage sont ces yeux d’un rouge si marquant ? N’y a-t-il donc rien de réconfortant à la vue de cet individu ? Se poser la question est tout à fait normal, d’autant plus qu’il n’a aucun comportement amical, ni hostile. Il se pose là et vous observe, un brin antipathique jusqu’à ce qu’une interaction survienne.
D’ailleurs à quoi pense-t-il ?
A beaucoup de choses en fait. De nombreuses questions sans réponses, mais aussi un lot importants d’informations viennent alimenter sa réflexion. C’est un érudit à vrai dire. Il aime s’informer sur de nombreux sujets mais il en est un qui attire le plus son attention : L’intéraction entre les choses, inerte ou vivante, leurs causes, leurs effets. Il s’est surtout récemment senti obsédé par une interaction dont il cherche toujours les limites et le sens, celui du bien et du mal. Une sensation qui l’oppresse et qui le fascine, mais dont il ignore l’origine. Pourquoi quelque chose le marquerait autant ? Il l’ignore, mais se dit qu’il devrait sans doute le savoir, d’une certaine manière, en temps voulu. Le subconscient peut être si retord.
Ses réflexions poussées peuvent être étranges pour certaines personnes, et d’autant plus lorsqu’il se met à poser des questions tout aussi étranges. Tout ceci joue à le rendre bizarre et il n’a d’ailleurs pas d’amis. Pourtant il essaye de faire des efforts pour se rendre plus sociable.
Malgré tout il n’en garde pas moins un côté excentrique. Il a un goût particulier pour tout ce qui est sucrerie et autres friandises pas très saine pour la santé.
Histoire :
Chapitre 1
Spoiler:
Une déchirure, un frisson, un flash intense.
Alfonzo, petit garçon de dix ans, les yeux fermés et légèrement endormi se senti gêné par ce soudain éblouissement lumineux. Dans sa somnolence il se mit à marmonner quelque chose tout en se protégeant instinctivement les yeux.
- Hmmm… Dé-Ca… arrête avec cette lumière. Je te l’ai déjà dis, ça m’énerve.
Aucune réponse. Il n’entendait que le bruit de fond ronronnant en douceur des lieux.
- Dé-Ca ...?
Alfonzo ouvrit enfin les yeux pour apercevoir le spectacle presque familier des lieux. C’était bien la grande chambre qu’il partageait avec ses deux sœurs. Le sol marbré de noir avec des veines blanches, les tapisseries bleu nuit, presque violettes et la grande fenêtre qui laissait passer la lumière des étoiles de la nébuleuse. Chose étrange qu’il remarqua à travers la vitre fut une plus grande population d’astre stellaire, de même, la taille de l’amas poussiéreux de la nébuleuse s’était un peu réduit. Cela n’avait aucun sens. Le ciel n’avait pas pu changer autant en une nuit ! Mais plus étrange encore, était sans doute l’absence de ses sœurs.
- Dé-Camille ? Pi-Her ?
Toujours rien. Alfonzo cru a une farce et il fronça les sourcils avant de poursuivre, en haussant un peu plus la voix.
- Ce n’est pas le moment de jouer à Cache-cache ! Allez ! Vous êtes où ?
Définitivement silencieux. Alfonzo commença à sentir une sorte d’appréhension le gagner, mais il ne céda pas à la panique pour l’instant et préféra raisonner logiquement à la situation. Il se contenta de se diriger doucement vers la sortie et se retrouvait dans un grand couloir de la même teinte nuit. La particularité des parois de ce couloir était qu’elle réfléchissait une petite partie de la silhouette enfantine du garçon, comme une ombre, mais il s’agissait d’une faible lueur blanche et flou à la place sur les parois. Avant d’avancer plus en avant, il eu un regard vers le haut de l’entrée de la chambre. Elle indiquait « Seraphyr XLII ». L’albinos fut légèrement soulagé. Au moins il ne s’était pas trompé de chambre, mais cela n’expliquait en rien l’absence de sa fratrie.
L’activité de l’académie avait l’air désespérément vide à mesure qu’il parcourait les couloirs, explorait les différentes salles. La lumière venant des fenêtres était pourtant si absurdement plus intense que la veille. Un tel changement de paysage ne peut se produire qu’après des centaines de millions d’années. D’ailleurs, s’étant de nouveau fait cette réflexion, cette appréhension en lui commença à grandir à une boule au ventre. Et si… ? Non… non… quand même pas !
Dans un élan il décida de quitter le sol, profitant de la faible gravité des lieux et son corps se mit à flotter. Il se positionna vers l’avant, le corps un peu penché et il lévita de façon fluide à un mètre au dessus du sol jusqu’aux escaliers principaux. Il absorba les étages en passant au milieu des escaliers profitant de cette colonne libre de tout mouvement pour effectuer son ascension sur plusieurs dizaines de mètres. Son parcours dû s’arrêter jusqu’au dernier étage. Là il posa de nouveau un pied au sol, de façon lente et se remit de nouveau à marcher. Une entrée laissant passer encore plus de lumière se trouvait devant lui, il leva la tête pour y lire le nom de la salle en question : « Stella Observatorio ».
Avant d’y pénétrer il chercha dans sa toge blanche et épaisse un objet. Il était hors de question qu’il prenne un risque. Sa main sortit bien vite un masque caché dans son long habit blanc et il l’attacha à son visage. Il avait à présent la face d’une créature imaginaire en guise de visage, mais on voyait toujours ses profonds yeux rouges. Ainsi prêt, il pénétra dans la salle.
L’observatoire des étoiles était une pièce immense dont les murs et le plafond, complètement transparent, laissaient passer toute la lumière de l’univers. Il était composé de nombreuses optique de toute tailles, des bureaux, des bibliothèques. C’était sans doute la pièce la plus peuplée. Des professeurs, des doctorants, des étudiants et même de simples érudits comme lui. Elle n’était jamais vide et Alfonzo ne pouvait s’empêcher d’imaginer le brouhaha de chuchotements qui avait toujours lieu dans un tel endroit.
Mais ici, pas de chuchotements, même pas un murmure. L’observatoire était absolument silencieux, jusqu’à en donner le tournis. D’ailleurs le jeune érudit senti un étourdissement le prendre et il dût trouver appuis sur un bureau à côté de lui. Une question lui brûlait les lèvres, et même s’il était seul, il ne put s’empêcher de laisser échapper à voix haute.
- P-Pourquoi ?
Le mobilier était pourtant en très bon état, certains objets semblaient avoir été laissés là pour une utilisation ultérieure. C’est comme si d’un coup tout le monde s’était volatilisé en un instant. C’est comme si d’un coup le temps s’était arrêté dans l’Académia Nebula.
Pendant un instant, il essaya de se remettre les idées en place et tenta de se calmer. Il essayait de repenser à ce qui s’était passé la veille. Le dernier souvenir qu’il avait était de s’être disputé avec Pi-Her autour d’un sujet sur la dimension obscure, même si Alfonzo préférait plutôt le terme de Sub-Spatium. Une querelle idiote à propos d’un paramètre inconnu. A présent le garçon s’en voulait un peu et aurait voulu se réconcilier avec elle, mais ce n’était plus possible à présent. Voilà de quoi ne pas arranger son humeur dans l’immédiat.
Il se redressa finalement, positionna les mains dans ses poches et réfléchit un instant. Réflexion qui ne dura pas longtemps à vrai dire puisque quelque chose attira son attention. C’était quoi cet objet dans sa poche ? Il sorti l’objet et l’analysa. Il s’agissait d’une clef tout à fait normale d’où était accrochée un porte-clé en forme d’étoile avec gravé dessus un 0 et un 1 qui se superposaient. Il haussa les sourcils, légèrement surpris.
- La clef de mon casier ? Mais… comment ça se fait qu’elle est dans ma poche ? Je la cache mieux que ça normalement...
L’interrogation laissa vite place à la curiosité et il décida de revenir sur ses pas afin d’en savoir plus. Après une envolée fluide et contrôlée dans les allées de l’académie, il se retrouva bien vite dans une salle tout autant baignée de cette ambiance sidérale si mystique. Plusieurs rangées de casiers se trouvaient là. Deux grands panneaux attachés au plafond indiquaient le nom d’une des grandes familles. Ce n’était pas compliqué, il y avait soit Seraphyr, soit Rullaby. Derrière chacun d’eux se trouvaient de multiple panneaux plus petit représentant une tranche numérique pour chacune des grandes familles, et l’allée de casiers qui allait avec.
Habitué comme jamais, Alfonzo se précipita sans même regarder un des panneaux qui indiquait « Seraphyr [XL - L] ». En un instant il se retrouvait vers les étagères qui lui étaient familières. Il tomba d’abord sur celui de ses sœurs, plus âgées que lui. Pourtant les prénoms écrit étaient tout à fait impersonnel, ils ressemblaient plus à des symboles algébrique qu’à de véritable prénoms. Ainsi pouvait-on d’abord voir « Pi*R Seraphyr » pour l’ainée, « Déca*Mille Seraphyr » pour la cadette et enfin vint son propre casier. Il le regarda un instant, rien n’avait changé, même pas ce gribouillage grotesque sur son prénom d’origine devenu ainsi illisible. Pourquoi était-il si long ? Quelle était sa signification ? Il ne l’avait pas encore découvert. Certains enfants avaient déjà compris la signification de leur prénom et le but de leur existence, mais pour lui c’était une autre paire de manche. Qu’est-ce qu’il était censé comprendre ? Il n’en avait vraiment aucune idée. En fait il préférait ne plus trop y penser pour l’instant.
Il aperçu dans son casier de multiples objets, et bizarrement beaucoup de ceux présent ici n’étaient pas connus de lui. Trois objets attiraient particulièrement son attention. D’abord une petite peluche représentant un personnage vert avec un gros nez, qui paraissait plutôt mignonne, puis une sphère bizarre avec une fumée blanche et noire qui tournoyait à l’intérieur et enfin, sans doute le plus déstabilisant dans tout ça, un carnet de note daté d’une année qui allait bien trop loin dans le futur, du moins de son propre avis. Il prit le carnet sans refermer son casier, et commençait à le feuilleter. C’était bien son écriture, même si elle était légèrement différente :
Date: Cycle n°2G3M3K512.6 Cela fait donc plus de trente cycles que Pi-Her m’avait mis au défit de trouver la formule qui permettrait de ralentir une particule de lumière, mais je dois bien me faire à l’idée que c’est impossible, mes recherches n’aboutissent à rien. Je me retrouve à chaque fois devant un mur infranchissable. A chaque fois les calculs indiquent que le taux d’énergie nécessaire doit être infini.Je n’ai pas non plus accès à suffisamment de poussière d’étoile pour mes expériences. C’est une impasse...
Date: Cycle n°2G3M3K512.7 Aujourd’hui Dé-Camille m’a offert des bonbons parce qu’elle voyait que j’avais l’air un peu déprimé. C’est vrai, cette histoire d’altération temporelle me ronge l’esprit. J’ai mangé quelques bonbons et je me suis senti étrangement mieux. Je la soupçonne d’avoir trafiqué une molécule ou deux cette fois-ci dans ses expériences de synthèse glucosée, mais tant pis, elle a toujours était comme ça cette adorable chipie. Je ne serais pas surpris qu’elle ait trouvé comment rendre les gens encore plus dépendant à la substance.
Date: Cycle n°2G3M3K519.2 J’ai mis mes calculs de côtés depuis si longtemps déjà. Pi-Her est venue me consulter pour ses travaux sur le Sub-Spatium. Je lui ai dis que ça ne menait à rien et elle m’a traité de pessimiste. C’est vraiment le cas ? Peut-être que je devrais relire mes notes sur mes expériences temporelles après tout. Je ne peux pas reprocher à Pi-Her sa persévérance et je ne serais pas étonné qu’elle arrive à trouver une preuve concernant l’espace obscur. C’est mon aînée après tout et je sais qu’elle se met la pression pour montrer l’exemple. Je sais qu’elle nous aime malgré tout, même si elle ne l’admettra pas. Elle fait ça pour notre bien à moi et à Dé-Ca, elle veut nous tirer vers le haut.
Date: Cycle n°2G3M3K519.5 J’ai réussi à ralentir un photon de 0,000 000 1 % de la vitesse de la lumière. J’ignore encore si c’est un accident ou si je suis sur la bonne voie. Je préfère garder mon enthousiasme pour plus tard.Un problème se pose encore, j’ai dû utiliser la totalité de ma poussière pour faire fonctionner la formule. Je suis complètement fatigué et je devrais attendre un peu que mon stock se régénère, mais c’est sans doute encourageant comme résultat.
Date: Cycle n°2G3M3K519.6 Un professeur de la famille Rullaby m’a aussitôt conseillé de me servir d’un objet pour stocker l’information de ma formule. Je me suis tout naturellement tourné vers l’utilisation d’un sablier. Il me permettra également de voir en temps réel la vitesse d’écoulement du sable.
Date: Cycle n°2G3M3K520.0 J’ai vu à plusieurs reprises Pi-Her m’observer discrètement pendant mes expériences. Je me demande pourquoi elle agit comme ça depuis quelques temps. Dé-Camille par contre ne s’est pas privée pour observer avec curiosité la façon dont le sable s’écoulait si lentement pendant mes tests. Elle m’a affirmé, juste après avoir observé intensément le sablier, qu’elle avait eu le temps de réfléchir pendant un quart de cycle avant de se rendre compte qu’il ne s’était même pas passé une minute. Des fois je me demande si je dois vraiment la prendre au sérieux. En fait il ne s’était écoulé que dix secondes... Je lui ai quand même conseillé de faire attention à ce qu’elle faisait. Elle est donc partie dans son coin pour soit disant développer une autre molécule, m’a-t-elle dit. Ou juste pour aller bouder en fait…
Date: Cycle n°2G3M3K520.2 Pi-Her est devenue de plus en plus distante. Quand j’ai voulu lui parler, elle m’a répondu furieusement et s’est enfermée dans son bureau. J’ai trouvé dans une poubelle à proximité un tas incroyable de pages raturées en lien avec le Sub-Spatium. Est-ce qu’elle stagne ? Il faudrait que je l’aide, je ne peux pas trop supporter de la voir comme ça, et Dé-Ca s’inquiète également de la voir ainsi. Mais acceptera-t-elle mon aide ? J’ai pioché dans la poubelle les documents raturés que je pensais les plus intéressant et analyserai les données sur mon temps libre.
Date: Cycle n°2G3M3K520.4 J’ai trouvé dans la bibliothèque un livre qui pourrait donner un indice sur un paramètre manquant à la formule de Pi-Her. J’ai laissé le livre sur son bureau avant qu’elle ne revienne et me suis éclipsé vers mon plan de travail. J’y ai retrouvé un étudiant Seraphyr les yeux collés au sablier. J’ai dû m’y prendre à plusieurs reprises pour capter son attention. Il semblait absorbé. Lorsqu’il a enfin réussi à sortir de sa rêverie il s’est excusé et est reparti dans ses quartiers... Je vais devoir étudier ce phénomène, mais bien sûr je ne peux pas m’y soumettre, sinon je ne pourrai plus l’observer.
Date: Cycle n°2G3M3K520.5 Aujourd’hui en revenant vers mon laboratoire après ma pause, j’ai retrouvé un petit mot sur mon plan de travail. Il disait tout simplement "Merci, Alfy ". J’ai tout de suite reconnu l’écriture de Pi-Her. Mon cœur se réchauffe de nouveau.
Date: Cycle n°2G3M3K640.1 Cela fait déjà une bonne centaine de cycles que j’aurais dû écrire quelque chose ici, mais j’étais tellement absorbé par mes recherches. Aujourd’hui je peux le dire officiellement, j’ai enfin réussi à créer un sablier à 1 cycle. Des effets secondaires semblent s’appliquer cependant, il semble que je puisse entre autre réinitialiser l’état d’un objet, à la période où le sable à commencé à s’écouler. En mettant un verre à proximité du sablier, et en le faisant tomber en mille morceau pendant l’écoulement du sable, le verre revient à son état initial lorsque tout le sable s’est écoulé. Je dois encore analyser comment se comporte l’entropie dans ce genre de situation.
Date: Cycle n°2G3M3K644.3 Il s’est passé quelque chose de terrible dans le laboratoire de Pi-Her... Quand j’ai accouru pour voir de quoi il s’agissait, des médecins étaient déjà présents sur place. Le sol du laboratoire était recouvert d’une fine brume obscure d’origine inconnue. Dé-Camille et arrivée quelques instants après, tout aussi angoissée et nous avons vu le brancard transporter le corps inerte de notre grande sœur. Ses yeux étaient voilés par une lueur jaunâtre. L’une des infirmières a essayé de nous rassurer en nous affirmant qu’elle était toujours en vie, mais qu’elle n’avait plus aucune réponse cérébrale. Dé-Ca est tombée en larme. J’ai essayé de la réconforter, mais sans succès.
Date: Cycle n°2G3M3K645.6 Pi-Her reste désespérément dans le coma après tout ce temps. Dé-Ca reste à son chevet dès qu’elle le peut et en profite même pour continuer à travailler sur place. La nouvelle molécule glucosée qu’elle m’a faite goûter était particulièrement amère cette fois-ci, mais je ne lui en veux pas. C’est dur pour tout le monde, moi aussi j’ai du mal à me concentrer dans mes expériences.
Date: Cycle n°2G3M3K646.2 Aujourd’hui j’ai traité le Directeur de l’académie de « Bouffon »… Je ne pense d’ailleurs pas retirer mon insulte. Il a mis sous scellé les recherches de Pi-Her sur le Sub-Spatium, en soulevant le fait qu’il en résultait de la sécurité de l’académie. Je comptais juste m’en servir pour l’aider à sortir du comas... J’ai perdu patience et les mots sont partis. Je ne regrette pas. Je suis sûr d’une chose : Jamais je ne deviendrai Directeur si c’est pour devenir un abruti pareil !
Date: Cycle n°2G3M3K730.4 En allant dans l’observatoire tout à l’heure pour observer le cosmos, j’ai pris avec moi un sablier à 100 cycles. Je n’ai plus la notion du temps et les gens me regardent de travers. J’ai réfléchi à la signification de Half-On-Zero-One en regardant les étoiles. Le tout, le rien, les deux à la fois. Qu’est-ce que c’était vraiment ? Je n’ai pas eu de réponse claire. Il paraît que Dé-Ca est venue discuter avec moi, mais je ne m’en souviens même plus.
Date: Cycle n°2G3M3K735.4 Je ne comprends pas... Ma sœur s’était blessée la main et est venue me voir. Je l’ai soignée en rétablissant son état physique. Elle a été agréablement surprise du pouvoir que ma formule proposait à présent. Je lui ai ensuite dis que je pensais revenir au moment juste avant où Pi-Her aurait son accident, afin de la sauver. J’ai alors vu le sourire de Dé-Camille s’effacer aussitôt et elle m’envoya une sacrée gifle, avant de partir en sanglot et me traiter d’idiot. Je crois que je ne comprends plus les gens… Mais pourtant je comprends toujours plus de choses sur ma formule temporelle. ... Que se passe-t-il ?
Date: Cycle n°2G3M3K750.4 Le Directeur me fait surveiller. Qu’est-ce qu’ils pensent vraiment ? J’ai déjà des centaines de coups d’avance sur eux ! C’est devenu tellement simple de manipuler les gens en essayant différentes approches dans différents futurs. Le Directeur ne fait que brasser de l’air et moi j’avance dans la direction la plus optimale possible ! Haha !
Date: Cycle n°2G3M3K950.4 J’ai enfin créé la brèche que je voulais. Effet secondaire surprenant : tous les abrutis de cette académie ont disparu dans une boucle. C’était un risque après tout, mais je peux enfin traverser cette déchirure spatio-temporelle et j’y vais d’ailleurs de ce pas. J’ai juste l’impression d’avoir oublié quelque chose. Hmm… mais bon tant pis, j’aurai tout le temps d’y penser là bas.
A la fin de cette lecture, le jeune Alfonzo se sentit tout tremblant, parcouru d’un profond sentiment de dégoût, de tristesse, d’incompréhension et d’angoisse. Ses jambes tremblèrent tellement qu’il tombât à genoux, le regard dans le vide et des larmes se mirent à couler le long de sa joue.
Chapitre 2
Spoiler:
Il s’était déjà passé plus de trois cycles et voila qu’Alfonzo avait revêtu l’apparence d’un adulte. Déjà plus de dix ans terrestre s’étaient écoulés. Il avait toujours autant de questions et aussi peu de réponses. Ce n’était pas sans la participation de cette sphère étrange qui lui posait des questions à tout va, une sphère qu’il avait presque oublié dans le casier, tellement le choc provoqué par le carnet l’avait traumatisé. Pendant longtemps il se demandait s’il vivait dans un cauchemar, et la réponse était : Oui.
Allongé sur le dos tout en lévitant, il inspectait l’orbe aux nuances blanches et noires, jusqu’à ce que la fumée à l’intérieur dévoile une question.
A quoi ça sert de pleurer ce qui a disparu ?
Le jeune adulte se mit à soupirer et rangea de nouveau l’orbe dans sa poche. Il observa un moment derrière son masque la voûte stellaire du plafond de l’observatoire. Avant de parler tout seul, comme s’il répondait à l’orbe.
- J’ai déjà tellement pleuré que je n’ai plus aucune larme qui sortira. Mais t’as raison, à quoi ça sert ? A rien d’autre qu’à se déshydrater. Voilà, t’es contente ma bouboule ?
Il sortit à présent un carnet et un stylo et ouvrit une page au hasard, laissant aller son esprit en coloriant aléatoirement des cases. Il n’observait même pas ce qu’il dessinait et avait le regard fixé vers l’étendue infinie. Cela dura un petit moment et il décida de s’interrompre pour regarder son œuvre. La page était découpée en deux. Une moitié représentait un Y colorié en noir sur fond blanc, tandis que l’autre côté était presque totalement colorié en noir, sauf une partie représentant un Y dans du blanc. Il se mit à grogner faiblement.
Encore cette fichue idée parasite.
Il arracha nerveusement la page coloriée et la laissa tomber au sol.
Journée de merde.
Son corps pivota légèrement pour se redresser et il se mit à présent en tailleur, le menton reposant sur une main, soupirant de nouveau. Cela fait tellement de temps qu’il essaye de trouver un moyen de briser une boucle temporelle afin de sauver tout le monde, sans succès. En relisant quelques notes de son « prédécesseur », il ne s’était permis d’assimiler en lui que quelques formules afin d’éviter de sombrer à nouveau dans la démence et éviter les erreurs du passé. Alfonzo avait à présent un rapport très étrange envers sa personne et été devenu tout à fait antipathique, de plus, l’absence totales d’autres personnes l’avait rendu asocial. Pourtant il continuait à se cultiver, il n’avait pas perdu son goût pour l’apprentissage. Il était avant tout un érudit.
Il avait retrouvé les notes de recherche de Dé-Camille, et en avait profité pour fabriquer un Glucosium. Les notes de sa sœur étaient tellement riches qu’elles comportaient des milliers et des milliers de formules, mais il n’appréciait dans tout ceci que certaines molécules, dont une qui fait rire sans raison... Il en avait un peu besoin, mais il préférait en consommer avec modération.
Les notes de Pi-Her sur le Sub-Spatium demeuraient quant à elle éternellement indisponible. Les scellés de l’académie étaient inviolable. Il aurait pourtant voulu savoir quelle chose extra-ordinaire - ou plutôt affreuse - elle avait découverte, avant que le moment tragique survienne. Concernant la cause de son coma, il ne trouva rien. Le personnel médical était en total désarrois dans leurs rapports et ne faisaient qu’exprimer des hypothèses sans fondement précis.
Il se mit tout à coup à bailler spontanément, jusqu’à s’en décrocher la mâchoire… Il en avait un peu marre de réfléchir et se disait qu’après tout il aurait tout le temps qu’il faudrait dans son éternelle solitude.
Il posa de nouveau sa main sur une cuisse et sentit quelque chose, comme une bosse. C’est vrai, il y avait aussi ce machin tout doux. Il servait à rien de toute façon hein ? Mais bon, il était marrant à regarder. Il sortit de sa poche la petite peluche verte au gros nez et regarda le personnage inanimé avec un espoir d’en tirer quelque chose.
- T’es pas venu dans mon casier tout seul toi non plus. Alors dis, tu viens d’où exactement ?
Il soupira.
- Je deviens tellement fou que je parle à une peluche maintenant. C’est pathétique.
C’est à ce moment là que quelque chose d’étrange se passa. Alfonzo entendit un craquement, comme du tissu et vérifia aussitôt que cela ne vienne pas de son pantalon. Quand il regarda de nouveau en face, il observa avec incrédulité ce petit point de lumière en face de lui s’ouvrir doucement comme s’il déchirait l’espace. Le point s’élargit d’abord doucement et se dispersa violemment en quatre branches, jusqu’à former une brèche en forme de croix sans crier gare. L’homme albinos sursauta et s’écarta par précaution avant de se positionner debout, toujours en train de flotter et sans la moindre explication au phénomène. Bon bien sûr il avait déjà lu des histoires assez loufoque mais un truc qui se passe comme ça en face de lui… !
- Je jure ne pas avoir consommé le Glucosium qui donne des hallucinations pourtant…
Que fallait-il faire ? En temps normal il aurait pris le temps d’y réfléchir, mais il savait très bien que cette brèche était le même phénomène qu’avait emprunté son… enfin lui-même quoi. Surtout que maintenant elle diminuait de nouveau. Il aurait bien pris le Glucosium avec lui, mais il était rangé dans sa chambre et il sentit que ce serait trop tard. Une occasion comme ça, c’était maintenant où jamais. Peut-être qu’il serait fixé, peut-être qu’en fait ça n’avait même rien à voir avec lui ! Bref, trop de questions, il devait agir.
Il s’avança, donna une impulsion aérienne et il effleura la brèche. Il y eu une lumière aveuglante. Et puis...
Pouvoirs :
Formules Stellaires Stockées Alfonzo peut, grâce à ses réserves de poussière d’étoile, utiliser des formules complexes qu’il applique à son environnement pour en altérer la réalité. Les formules ne peuvent pas se mélanger, donc une entité physique ne peut en stocker qu’une seule à la fois. Les formules qu’il peut utiliser pour l’instant sont :
Reverso
Alfonzo utilise une formule stellaire qui permet à une surface, un objet ou un être de voir son état physique sauvegardé, afin qu’il soit restauré plus tard (n'affecte pas la mémoire d'un sujet). L’état doit être sauvegardé dans une autre surface ou objet servant de témoin. Si la cible a subi un changement physique entre temps, elle retrouvera son état de départ lors de la libération de l’état sauvegardé. Si l’intégrité du témoin est altérée (destruction partielle ou totale), il libère l’état sauvegardé.
Cela peut donner lieu à plusieurs cas de figure, voici quelques exemples : - Réinitialiser l’utilisation d’un pouvoir si c’est un personnage (retour en arrière de sa préparation de pouvoir, mais n'annule pas les effets déjà produits sur l'environnement ou un adversaire). - Réinitialiser la charge d’un objet (par exemple un lance-rocket verra sa munition revenir, mais cela n’annule pas les dégâts déjà fais par le premier tir).
Portée et zone d'effet : Corps à corps (toucher la cible). Objet ou être de 140 Kg Max. Surface solide de 140Kg Max autour d’Alfonzo.
Effets sur l'être, objet, surface : Sauvegarde de son état, puis restauration après un moment.
Effets sur le lanceur : Aucun.
Temps d'effet : 2 tours avant libération. Peut être libéré avant.
Vitesse d'exécution : Instantané.
Temps de recharge : 2 tours après la libération de l’état.
Nécessaire :Un objet ou une surface de 140Kg Max qui sert de témoin lors du transfert d’état à sauvegarder. Il doit y avoir contact physique avec la cible et le témoin en même temps lors de la sauvegarde.
Momentum
Alfonzo utilise une formule stellaire qui gèle l’état d’un objet ou d’une surface pendant un instant. L’entité emmagasine de l’énergie pendant cet état qui est libérée ensuite. L’objet ou la surface sont également figés dans l’espace ce qui bloque également les interactions extérieures. Des images valent mieux que des mots. C’est un peu semblable à la rune stasis dans Zelda BotW : https://www.youtube.com/watch?v=hU58hBHWxXg&t=223
Portée et zone d'effet : Corps à corps (toucher la cible). Objet de 140 Kg Max. Surface solide de 140Kg Max autour d’Alfonzo.
Effets sur l'objet ou surface : Gel de son état, addition de l’énergie apportée, puis libération de l’état et de son énergie totale.
Effets sur le lanceur : Aucun
Temps d'effet : 2 tours de gel et accumulation d’énergie puis libération.
Vitesse d'exécution : Instantané
Temps de recharge : 2 tours après libération.
Nécessaire : Quelque chose à toucher qui ne soit pas un être.
Capacité spéciale (facultatif) : Levitation Alfonzo peut naturellement flotter. Cependant il évitera d’aller à plus de deux mètres par rapport à la surface, pour éviter de s’écraser au sol si jamais il perd le contrôle et qu’il se trouve à 1G. Plus la gravité est faible, plus il se permettra d’aller en hauteur et se permettre des acrobaties. Généralement il préfère rester en suspension de 50cm à 1m au dessus de la surface pour reposer un pied dès que possible.
Équipement/Armes/Objets : Orbe Y (ou Orbe « Why ? ») : Orbe résultant de la jonction de Y et Y, la somme du blanc et du noir, de la lumière et de l’ombre, du bien et du mal. Témoin de l’adversité, de la rivalité et de l’amitié. C’est une sphère translucide faite d’une matière inconnue de la taille d’une balle de tennis contenant une fumée noire et blanche qui peut faire apparaître du texte selon les occasions. Sa particularité étant qu’elle ne fait que poser des questions, d’où son autre nom d’orbe « Why ? ». Elle peut couvrir un large spectre de questions sans tabou résultant de la somme de Y et Y. Des questions comme « Comment combattre la pauvreté ? » jusqu’à « Quel meilleur moyen d’empoisonner quelqu’un ? » et même des questions bateau comme « Fait-il beau aujourd’hui ? ». L’orbe ne se prive de rien. Il ne tient qu’à son porteur de répondre ou non à ces questions, mais y répondre ne vous fera rien gagner d’autre que l’opportunité d’avoir réfléchi à la question. L’orbe n’adapte pas ses questions à celui qui l’observe et n’a que faire de son alignement.
L’orbe est indestructible et est fixée à Alfonzo par un lien dimensionnel, ce qui fait que même si quelqu’un la fait disparaître, elle réaparaitra quelques secondes après dans une poche ou dans la main d’Alfonzo.
Masque de Kitsune : Protège du soleil et préserve le mystère.
Peluche étrange : Une petite peluche de 5 cm qui ressemble à Yoshi. Aucune idée de ce qu’elle fait… pour l’instant ?
Bloc-note : Du papier et du crayon, des outils indispensables pour se poser des questions et y répondre, ou juste noter tout ce qui est… notable. On peut même colorier dedans ! C’est fou la technologie...
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Autre : Je ne pensais pas avoir l'occasion de revenir dans le Cross-Univers. La fondation de SSH me semble si loin maintenant. En tout cas je suis content que ce petit bébé soit repris et j'espère qu'il grandira plus loin qu'avant, je reste optimiste, surtout avec tous ces personnage qu'on a déjà ici. Les anciens me connaissaient sous les pseudo Sylver, Capac ou encore Rosetta, j'espère avoir l'occasion de faire des RP avec ces vieilles connaissances mais aussi bien sûr avec les nouvelles recrues !
Dernière édition par Alfonzo Seraphyr le Sam 28 Mar 2020 - 8:04, édité 9 fois
Alfonzo Seraphyr
Date d'inscription : 19/03/2020
Feuille de personnage Pièces Smash: 550 Inventaire:
Sujet: Re: Alfonzo Seraphyr, l'érudit des étoiles Mer 25 Mar 2020 - 10:20
[Réservé au cas où]
[MJ]-Eirina Admin
Date d'inscription : 07/02/2020
Sujet: Re: Alfonzo Seraphyr, l'érudit des étoiles Ven 27 Mar 2020 - 18:23