[Terminé] Tomber à pic [PV Astral & Liesel]

Le dragon semble bloquer face à mes propos, comme s’il avait simplement à faire avec un fou. Dans un sens, ça ma convient, parce que ça me garanti de ne pas finir en cendre ou dans d’autres états bien moins plaisant. J’ai quand même un sursaut et une sueur froide lorsque la créature se dresse de tout son long avant de prendre le chemin de cette étrange bâtisse. C’est vrai qu’il y a aussi ce truc.

Cependant, aussi fier et puissant qu’il veuille paraître, l’être d’écaille s’effondre, apparemment abattu par la fatigue. On dirait bien que je suis pas le seul à être dans un mauvais état et ça me rassure : En réalité, j’ai toute mes chances, je peux m’en sortir vivant.

Tandis que le dragon vocifère à l’encontre de je-ne-sais-qui, je me serre du canon du Gardien pour me dresser une nouvelle fois. Je n’ai sûrement pas le matériel nécessaire pour soigner une telle aussi massive, pas plus que je dispose de la force nécessaire pour l’amener à un guérisseur. Comme si tout ça n’était pas suffisamment bordélique, une troisième présence dévala bruyamment de la colline. Au moins, celle-ci a apparence humaine, espérons que ça soit réellement le cas.

Démarche hasardeuse, je m’approche un peu de la nouvelle arrivant, toujours en usant de mon prototype comme d’un soutien, avant de lui tendre la main, un léger sourire aux lèvres.

« Sacrée chute que vous venez de nous faire. Tout vas bien ? Vous pouvez vous relever ? »

Que la créature ne m’en tienne pas rigueur, mais je suis plus à même d’aider la jeune femme qu’elle. Une fois la jeune femme debout, je me tourne et me rapproche du dragon.

« Je sais pas trop si vous pouvez bouger, mais… Bougez pas, je vais chercher quelqu’un capable de vous remettre d’aplomb. »

S’il en existe un et également si les gens… D’ici, n’ont rien contre les dragons, sinon, bah je pourrais pas grand-chose pour elle. Je me tourne alors vers la jeune femme, remarquant enfin de la singularité de son accoutrement, d’où diable peut-elle venir ? M’enfin, ce n’est pas encore le moment.

« Désolé, mais ça vous dérange pas de veiller sur... »

Ma main désigne vaguement la massive créature écailleuse. Finalement, lorsque je veux prendre ma route, mes jambes n’ont plus la force de me porter plus longtemps. Je ramène alors ma main près de moi avant de prendre une courte inspiration.

« Tout compte fait, je pense que nous avons tout deux besoins d’un guérisseur. »

Se montrer aussi vulnérable face à un inconnu... Comment cela pouvait-il se produire ? Un dragon de son envergure, une créature aussi majestueuse et puissante... Gisant dans les hautes herbes comme une bête blessée. Quelle humiliation !

Comme si la situation n'était pas suffisamment embarrassante face à un humain, une deuxième personne débarqua dans le décor, en faisant une chute monumentale depuis le haut de la colline. Enfin, c'est ce que Gaïa en déduisit par le vacarme que cette personne causait, puisqu'elle n'était pas dans la bonne position pour la voir.

La Manakete entendit l'étranger adresser la parole à l'inconnue, puis il revint vers elle en lui indiquant de ne pas bouger. De quel droit se permettait-il de lui donner un tel ordre ? Et comment était-elle censée lui faire confiance ? S'il lui demandait de rester tranquille pour mieux l'abattre ou même tenter de l'apprivoiser, il faisait une grave erreur !

Alors qu'elle s'apprêtait à l'insulter avec des mots bien à elle, l'humain fit preuve de faiblesse et supposa qu'il avait besoin de soins tout autant qu'elle. Ha ! Qui l'eut cru ! Il faisait moins le malin, avec son jouet qui lui servait de béquille. Elle lui aurait bien fait un croche-pieds d'un simple mouvement de queue, mais l'heure n'était pas à la malveillance. Pas pour elle en tout cas. Il lui fallait trouver un endroit pour soigner ses blessures, loin de ces deux-là. Aider n'était pas dans ses intentions, même si l'homme avait apparemment besoin d'assistance.

Grognant de douleur et de rage, la créature tenta de se relever, ce qu'elle parvint à faire avec un peu de persévérance. Elle pouvait toujours tenter de se transformer en humaine mais se refusait à le faire devant qui que ce soit, d'abord pour ne pas attiser la curiosité, puis pour ne pas se rabaisser à leur nature.

« C'est pas un moucheron comme toi qui va pouvoir m'aider. »

Elle le détailla un instant d'un air dédaigneux, avant de jeter un œil à l'autre personne, qu'elle détailla d'un même air. Décidément, les humains avaient de moins en moins de goût en matière de tenue... D'où sortait-elle, celle-là ?

« Si tu n'as pas un bâton de soin sur toi, je te conseille vivement de dégager. »

Lorsque Liesel ouvrit les yeux, elle se trouva nez-à-nez avec l'étranger, qui lui tendait la main.

« Sacrée chute que vous venez de nous faire. Tout vas bien ? Vous pouvez vous relever ? »

"Euuh... Oui je crois" répondit elle abasourdie. Loin d'être agressif, l'humain semblait amical. Au moins elle ne risquait pas de devoir combattre dans l’immédiat, et c'était pour le mieux.
La pression retombée, elle laissa s'échapper un profond soupir. Quelle entrée fracassante pour un soldat, qui plus est pour une première impression. Elle saisit la main tendu par l'inconnu pour se relever, suite à quoi ce dernier se dirigea vers la bête.

« Je sais pas trop si vous pouvez bouger, mais… Bougez pas, je vais chercher quelqu’un capable de vous remettre d’aplomb. »

Une minute ! Était-il en train de parler à la bête ?!?

« C'est pas un moucheron comme toi qui va pouvoir m'aider. »

Plus incroyable encore, celle-ci lui répondit ! Mais où avait elle bien pût tomber ? Jamais elle n'avait vu ou entendu parler de bête gigantesque, pouvant parler qui plus est ! Et bien qu'il soit visiblement le membre d'une organisation militaire, l'uniforme de l'homme lui était inconnu... Comment cela pouvait être possible ? L'étranger mit fin à sa réflexion :

"Désolé, mais ça vous dérange pas de veiller sur..."Il s’arrêta brusquement.
"Tout compte fait, je pense que nous avons tout deux besoins d’un guérisseur."

Cette phrase rassura Liesel : si tout le monde est blessé, alors tout le monde se trouve sur un pied d'égalité. Que devait-elle faire ? Exploiter cette faiblesse pour leur soutirer des informations ? Ou au contraire tenter d'en faire des alliés en leurs offrants son aide ? Soudain, le regard de la bête se posa sur elle. C'était un regard plein de dédain, peut-être même de mépris !? Avant même qu'elle eut le temps de s'indigner, cette dernière ouvrit la gueule :

"Si tu n'as pas un bâton de soin sur toi, je te conseille vivement de dégager."

Bien qu'elle ne puisse pas connaître leur attention, Liesel allait bientôt devoir s'en remettre à ces étrangers. L'effet du ragnaid commençait à s'estomper, et avec lui se ravivait la douleur provenant, d'après son approximation, des multiples lésions et fractures qu'elle possédait. Bien que son corps soit résistant, celui-ci était épuisé à cause de son combat pré-portail, et ne pourrait donc pas tenir le coup.
C'est donc remplit de frustration qu'elle s'approcha de ces deux curieux personnages, ragnaid à la main, et puisa dans les réserves de la pierre afin d'englober les deux êtres du halo lumineux.

"Chier..."
Les estimations de Liesel étaient juste, et elle sombra à nouveau dans l’inconscience...

La jeune femme qui vient juste d’arriver répond, après une brève hésitation, qu’elle est en mesure de ce relever. Tant mieux, il faudrait bien qu’un de nous ne soit pas un estropié. Lorsque je me retourne vers le dragon, celui-ci grommelle que ce n’est pas quelqu’un comme moi qui va pouvoir l’aider. Mais c’est pas possible ça ! Est-ce que tout les dragons ont un sale caractère de la sorte ? Ca expliquerait peut-être qu’on n’en voit jamais ! S’ils sont tous asocial, ça ne m’étonnerait pas qu’ils se planquent au fond d’une caverne pour ne jamais en sortir.

« Désolé que l’un de nous soit aimable et compatissant. »

S’il veut être désagréable, alors nous seront deux à l’être. Bien entendu, ma comparse humaine n’aura pas à subir ce mauvais caractère. Toutefois, il faut reconnaître que ses mots sont étranges.

Bâton de soin ? On utilise pas des potions et des mixtures plutôt que des bâtons ? Enfin, j’imagine que ce ne sont pas de simples bâtons, simple déduction, mais bon, dit comme ça, ça peut porter à confusion.

Du côté de la jeune femme, il faut bien lui reconnaître un sang-froid exceptionnel en plus d’un courage particulier. Sans crainte apparente, elle s’approche avec une étrange… Pierre ? Capsule ? Légèrement rayonnante. Elle le manipule et un halo lumineux et d’un bleu léger nous enveloppe. En même temps, je sens mes forces me revenir. Eh bien ! Je lui en dois une je dire. Cependant, je ne m’attendais pas que cela épuise la jeune femme qui s’écroule non sans un dernier juron.

Profitant de mes nouvelles forces, je me relève et me précipite pour éviter que la jeune ne chute trop brusquement.

« Voilà au moins quelqu’un d’aimable... »

Pique à l’attention du dragon, après tout, il ne mérite rien de plus.

« Toutefois, vous auriez pu vous abstenir si cela vous met dans un tel état. »

J’ignore si elle m’entend, ce n’est pas très grave. Faisant glisser ma bandoulière afin d’accrocher mon arme sur mon torse avant d’essayer de placer la jeune femme sur mon dos. Espérons que ces terres soient calme, autrement, cela risquerait de devenir compliquer.

« Tenez le coup, je suis certain que quelqu’un pourra nous aider là-bas. »

Encore une fois, je ne sais pas si elle m’entend, mais bon.

L'inconnu ne sembla pas apprécier sa remarque et lui répondit en tentant sûrement de la blesser. Il pouvait bien bouder, Gaïa n'en avait que faire. Les sentiments de cet homme étrange étaient le cadet de ses soucis.

La jeune femme qui les avait rejoints, visiblement mal en point elle aussi, s'approcha d'eux avec un drôle de caillou dans la main. Eh là ! Qu'est-ce qu'elle comptait faire avec sa babiole ? La Manakete se mit aussitôt sur ses gardes, se préparant à réagir à tout geste hostile...

Au final, rien de bien méchant. Au contraire, elle sentit sa douleur se soulager alors que son corps était soudain enveloppé d'un halo bleuté, ce qui apaisa quelque peu son humeur mauvaise. Un caillou qui soigne... On aura tout vu. Enfin, le principal, c'est qu'elle se sentait mieux.

Au lieu de dire merci à sa semblable comme un petit garçon bien élevé, l'étranger s'adressa indirectement à la créature par le biais d'une remarque déplaisante. Tentait-il réellement de jouer à son jeu ? Si c'était le cas, il allait être servi, tôt ou tard. Gaïa n'allait certainement pas laisser un vulgaire humain l'insulter ainsi. Pas elle !

Pouvant bouger avec davantage d'aisance, la dracène poussa un soupir en étirant ses ailes écailleuses.

« Les statistiques sont vérifiées : un humain sur deux est inutile. »

Elle espérait que sa remarque ne soit pas trop subtile pour l'homme qui tentait de jouer les héros auprès de la jeune femme désormais inconsciente. Il était déjà suffisamment bête pour lui parler alors qu'elle ne pouvait clairement pas l'entendre. Ah, les humains... Peu étonnant que leur espérance de vie soit aussi courte.

« Bien, maintenant que chacun de nous peut se débrouiller tout seul... Bon vent ! »

Bien sûr, elle ne parlait que de l'homme et d'elle-même. L'autre humaine ne pouvait très clairement rien faire dans son état, mais son preux chevalier allait certainement pouvoir s'occuper d'elle.

Gaïa déploya ses ailes, celles-ci faisant de l'ombre sur les deux humains tant sa silhouette était imposante, puis décolla du sol en quelques battements, les hautes herbes ondulant sous les déplacements d'air qu'elle générait par ses mouvements.

De nouveau ce fut le néant, et avec lui un calme écrasant. Elle allait devoir faire attention que cela ne devienne pas une habitude... Mais bon au moins cela lui laissait le temps pour réfléchir.
D'après ses observations, Liesel pouvait déduire que le portail l'avait emmené dans un nouveau monde. En effet, son monde, bien que grand, avait été parcouru de bout en bout, donc impossible que ces deux énergumènes soit de son monde. Pour autant, ils ne semblaient pas s'apprécier... Peut-être se connaissaient-ils? Il faudra qu'elle les questionne à ce sujet.

Plus qu'à espérer que son choix de les soigner tous les deux ai porter ses fruits. Si jamais ils l'abandonnaient au milieu de cette plaine, cela s'annonçait de mauvais augures... Dans tous les cas, elle ne pouvait pas se permettre de rester inconsciente. C'est péniblement qu'elle s’efforça d'ouvrir les yeux.

À son grand étonnement, elle ne se trouvait pas sur le sol, mais plutôt appuyée contre le dos de l'homme. Elle avait donc fait le bon choix. Par contre, pas le moindre signe de la créature en vu, bien que cela ne la surprit pas plus que ça. Pourquoi l'aurait-elle aidée, elle, une étrangère de la même race que celui avec lequel elle combattait.
Le problème maintenant était de lui faire comprendre qu'elle était réveillée, mais impossible de bouger... Liesel ne disposait plus de la moindre force. Si elle ne pouvait pas bouger, alors sa seule solution était de parler :

"Je... m'appelle..." Chaque mot était plus difficile que le précédent à prononcer, mais elle se devait de continuer. "Liesel... enchanté...".

« Je ne vois pourtant que deux humains utile à leur société. »

Et si un humain sur deux est inutile, alors qu’en est-il des dragons ? D’autant que la cervelle de moineau que nous avons en face de nous ne doit certainement pas entrer en ligne de compte. M’enfin, ce serait que lui faire trop d’honneur de vouloir répliquer davantage.

« C’est ça ! Bon vent ! »

Même un bokoblin serait plus serviable et aimable. J’vous jure, je comprends mieux pourquoi rare sont ceux s’emmerdant à chercher des dragons. Ils sont bien mieux dans leur coin à ne faire chier personne. C’est peut-être faire une généralité du cas du lézard volant, mais bon, il faut bien avouer qu’il ne donne pas bonne image de sa race

Bien plus agréable constat, l’évanouie semble reprendre connaissance sur mon dos. Je ne cache pas que sa soudaine prise de parole me fait légèrement sursauter, ne m’attendant pas vraiment à l’entendre pour le moment.

« Enchanté Liesel. Astral Blaüm pour ma part. »

Je commence à, doucement, nous diriger vers l’étrange structure au loin.

« Ménagez-vous Liesel. Vous semblez en avoir bavé, alors conservez vos forces. »

Il ne faudrait pas qu’elle me claque entre les doigts durant le trajet.

Pourtant, je dois bien admettre que je meurs d’envie de la questionner. Sur son équipement, sur elle, pour essayer de comprendre quelque chose à ce bordel que nous vivons actuellement. J’ai bien compris que nous semblons tous provenir de pays différent, mais, surtout, de… Monde différent, s’il s’agit bien de ça. Peut-être pouvons nous parler de temporalité ? Nombreux sont ceux à rêver de voyager à travers le temps, mais ce pourrait-t-il que certains y soient parvenu ?

Autre possibilité, nous sommes dans une sorte d’après-mort des plus étrange, ce qui concorderait avec nos états respectif… Resterait tout de même à déterminer pourquoi nous sommes tous aussi différent.

Nul ne semblant vouloir la retenir, ce qui, au fond, l'arrangeait bien, la Manakete s'éleva davantage dans les airs avant de prendre la direction du bâtiment au loin. À l'allure où elle allait, il était certain qu'elle y arriverait avant eux.

"Deux humains utiles à leur société"... Il en avait de bonnes celui-là ! Ça l'avait presque fait rire, mais Gaïa avait besoin de conserver son énergie pour arriver au bâtiment sans s'écraser au sol une nouvelle fois. Le caillou brillant de l'étrangère avait soulagé sa douleur mais il y avait encore du boulot à faire. Elle aura été de bien plus grande aide que l'autre moulin à paroles.

Lui, elle le retenait. Ses remarques piquantes étaient désormais dans un coin de son esprit, et elle comptait bien les lui rendre d'une manière ou d'une autre. L'hybride était rancunière, très rancunière. Bien qu'elle ne le portait absolument pas dans son cœur, elle avait hâte de le recroiser...

Après quelques minutes de vol, la créature atteignit le bâtiment. Eh ben... De près, il était encore plus moche.

Elle se posa à une certaine distance afin d'effectuer sa métamorphose à l'abri des regards, puis marcha vers l'entrée, d'où elle vit quelques personnes circuler. Des humains, des créatures inconnues, des... Animaux ? Quel était cet endroit, bon sang !?

Cherchant à n'attirer l'attention de personne, ce qui était sa spécialité sous sa forme humanoïde, elle se fraya un chemin jusqu'à l'entrée et disparut dans le bâtiment.

HRP:

Tout d'un coup, Liesel sentit des vibrations. Astral, c'est comme ça que l'homme disait s'appeler, avait dû se mettre en route. Mais en route pour où? Hmmm...  Il ne semblait pas d'ici, s'aventurer donc dans les bois avec elle sur son dos était une mauvaise idée. Cette logique s'appliquait aussi pour la région montagneuse. Donc, il ne restait qu'un seul choix logique : le grand bâtiment visible non loin de là.

"Désolé...d'être un fardeau."

Liesel détestait cette situation. Si seulement la force qui l'avait amené ici avait été assez compréhensive pour la soigner par la même occasion, elle ne serait pas dans une situation aussi fâcheuse !
Au moins cela lui avait permis de se rapprocher d'un autre rescapé. Espérons juste que ce dernier sera capable de lui fournir des réponses pertinentes. Bien sûr, Astral allait lui aussi avoir des questions pour elle. Une interrogation se posait alors à Liesel : que voulait-elle lui dévoiler ? Le fait qu'elle soit une criminelle en fuite était certainement mieux tut. De même pour sa condition de descendante de Valkyr, qui pourrait représenter un avantage certain si jamais ils étaient amenés à s'affronter. Enfin, à condition qu'elle arrive à maîtriser ce pouvoir hypothétique.

Dans tous les cas, la voilà redevable envers ce Blaüm. Elle espérait seulement que ce dernier serait raisonnable. Pour le moment, autant montrer sa reconnaissance, cela ne pouvait qu'être bénéfique :

"On peut dire... que j'ai eu de la chance."

« Oh ! Ne vous en faites pas. Je ne suis en meilleur condition que grâce à votre… Pierre ou quoique ça puisse être. C’est la moindre des choses que de vous rendre la pareille. »

Contrairement à un certain dragon qui ne semble pas connaître la politesse et semble réfuter le fait d'être redevable envers Liesel.

« De plus, ce n’aurait pas été correct de laisser quelqu’un dans le besoin. »

Surtout si je peux avoir sa reconnaissance. Nous sommes peut-être sur un pied d’égalité en terme de dette, mais du moment qu’elle me remercie, moi, ça me convient. Mais, avant ça, il nous faut déjà rejoindre l’étrange bâtiment vers laquelle s’est envolé le lézard. J’espère qu’on ne se recroisera pas de si tôt.

« Je crois que nous avons tous eu. Je ne sais pas pour vous, mais avant d’arriver ici, J’étais en pleine bataille. »

Sans doute que elle aussi. Peut-être est-elle dans cet état depuis longtemps que ça ? Dans tout les cas, on dirait que les arrivées ici ne se font pas dans le plus grand des calmes.

« N’hésitez pas à me prévenir si vous voulez faire une pause. »

J’imagine que ses blessures peuvent la lancer à cause du mouvement, donc nous prendrons notre temps. Puis, je ne dirais pas non, non plus, à une petite pause à mi-chemin, histoire d’assurer le coup.