[Terminé] Tomber à pic [PV Astral & Liesel]

"Vous êtes donc aussi un soldat."

Bonne nouvelle, ses déductions étaient en parties correctes. Deuxième bonne nouvelle, elle sentait ses forces revenir peu à peu. Cette pose semblait commencer à porter ses fruits. Liesel pensait pouvoir de nouveaux marcher d'ici peu de temps. Enfin!

"J'ai en effet moi aussi eu mon lot de batailles avant d'arriver dans cet étrange univers... Mais dites-moi, qu'elle était donc cette étrange créature? Il n'existe rien de semblable de là où je viens."

Il était tout à son intérêt de diriger la direction dans un sens qui l’arrangeait. Moins elle parlerait de l'armée, mieux elle se porterait. De plus, c’était une occasion en or pour essayer de glaner des informations. Même si rien ne pouvait attester des informations qu'allait, ou pas, divulguer Astral, Liesel se laissait porter à croire que ce dernier serait assez enthousiaste pour répondre honnêtement. D’après ses observations, ce dernier semblait serviable. Mais elle ne se faisait pas d'illusion pour autant : tout à un prix, surtout quand on aide quelqu'un.

"Se pourrait-il que vous proveniez tous les deux du même univers ? Vous ne sembliez pas plus surpris que cela de vous retrouver devant une sorte de lézard géant capable de parler."

Peut-être que les animaux parlent dans son univers ? Cela serait farfelu mais bon, plus rien ne pourrait la surprendre aujourd'hui... Du moins, elle l'espérait!

"Et ne vous inquiétez pas pour moi. Bien qu'il me doit d'emprunter votre dos encore un peu, je pense bientôt être capable de marcher à nouveau, fut-il à un rythme assez réduit"

« Désolé, je n’en suis pas un... »

Ainsi, Liesel était soldat dans son univers. C’est bon à savoir. Avoir des personnes aptes au combat est toujours une bonne chose.

« Non. C’est juste que la Calamité… Comment expliquer… La Calamité est une entité mauvaise. Peu avant mon arrivée ici, elle s’est éveillée dans mon monde. Nous sommes nombreux à choisir de prendre les armes pour défendre notre pays. Si je n’avais pas traversé le portail… »

Si j’en crois ses dires, c’est ce qui nous a tous amené ici.

« Je serais sans doute mort au fond d’un ravin, d’une chute imprévue... »

J’imagine que, elle aussi, son sort aurait été bien peu enviable si elle avait décidée de rester dans son monde.

« Pour tout dire, je ne suis qu’un simple archéologue. »

Simple, simple. C’est vite dit, j’ai quand même eut l’occasion d’étudier dans un laboratoire réputé et, par dessus le marché, j’ai été mandaté par sa Majesté en personnel afin de réaliser des recherches au nom de la couronne. Mais, sait-on jamais, garder certaine chose secrète pourraient s’avérer utile pour plus tard. Puis, quand bien même nous semblerions seul, nous ne sommes pas à l’abri d’oreilles indiscrète. Peut-être des suivants de la Calamité m’ont suivit à travers le portail.

« Vous n’avez pas de créature similaires par chez vous ? Je ne connais pas personnellement ce dragon, à vrai dire, ils sont extrêmement rare dans mon monde également et très peu de documents y font référence. Je les pensais même totalement éteint ou ayant migré loin d’Hyrule. »

Puis, un si désagréable personnage, je m’en serais souvenu. J’ai plus tendance à attirer la sympathie, c’est bien plus pratique lorsqu’on recherche la reconnaissance de son prochain.

« Ne vous forcez pas. Nous prendrons le temps qu’il faut. »

De toute façon être deux est toujours plus prudent qu’être seul.

« Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, accepteriez-vous de me parler de vous, Liesel ? De vous et de votre univers. »

En tant qu’homme de savoir, amassez la connaissance n’a pas de prix en plus d’être particulièrement grisant.

Astral n'était donc pas un soldat, juste un civil conscrit pour combattre cette Calamité. De cette information, Liesel pouvait tirer deux déductions :
Premièrement, cela signifiait soit qu'Hyrule n'est pas un état très militarisé, soit que La Calamité est une menace très importante... Espérons juste que ce soit la première option. Si une menace assez grande pour forcer un état militaire à avoir recours à la conscription serait plus que mauvais à affronter si le hasard venait à l’amener dans ce monde.
Deuxièmement, cela sous-entendait que son compagnon n'avait pas reçu d’entraînement militaire convenable. Et un civil armé d'une arme inconnue, c'était loin d'être une nouvelle réconfortante pour Liesel. Elle espérait juste que son expérience du combat lui permettrait de ne pas paniquer en cas de confrontation.

« Je suis désolé d'apprendre que votre nation est en proie à un conflit. Espérons juste qu'elle en sorte victorieuse... »

Mais plus que cela, Liesel connaissait comment appeler la drôle de créature rencontrée plus tôt. Il s'agissait d'un dragon, une espèce rare dans l'univers d'Astral. Malheureusement, les informations sur ce dernier semblaient extrêmement rares, ce qui était loin de plaire au caporal. Quelqu'un avec des capacités et des intentions inconnus se baladant en liberté n'était pas forcement des plus appréciable. Elle apprit cependant quelque chose qui força un léger sourire à apparaître sur son visage.

« Vous êtes donc archéologue ? Qu'elle bonne nouvelle que voilà ! Ceci sera sûrement d'un avantage certain pour comprendre cet univers nouveau ! »

Un scientifique et un soldat, quelle merveilleuse combinaison !
En plus, il se pouvait qu'elle dispose enfin d'un partenaire de discussion autour du sujet de l'architecture ! Ce serait un changement plus que bienvenue par rapport au ton condescendant qu'adoptaient ses anciens camarades à chaque fois qu'elle abordait le sujet...
Mais comme elle s'en doutait, Astral voulait lui aussi en connaître plus sur elle. De toute manière, c'est ainsi que fonctionne un échange d'information.
Elle descendit donc doucement du dos de son camarade afin de récupérer une branche assez solide avant de marcher doucement à ses côtés.

« Le monde d'où je viens n'est pas très intéressant... Il s'agit d'une seule grande bande de terre sur laquelle se disputent deux grandes nations, la Fédération et l'Empire, avec souvent entre les feux la petite nation de Galia, d'où je viens. Les guerres pour les ressources sont fréquentes, notamment pour ça » Liesel pris sa pierre de ragnaid dans sa main. « La ragnaid... Cette petite pierre a une application dans nombres de domaines scientifiques. Mais dites moi, seriez-vous disposé à m'éclairer sur cette étrange arme qui est à votre flanc ? »

« Merci pour votre compassion. Mais, je ne m’en fais pas trop. Vous avons des Élus. Des personnes hors du commun dirigeant d’immense bête mécanique. Je suis certain qu’avec leur concours, Hyrule parviendra à repousser la Calamité. »

Les Bêtes divines, des merveilles technologiques que je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’étudier, pas même au travers des divers textes reconstituer. Si cela m’avait été accordé, ces études auraient marquées notre ère d’une incroyable essor scientifique et technologique. Désormais, il n’y plus qu’a espérer qu’elles soient de tailles face à la Calamité.

« Je l’espère. J’avoue que, si vous et moi n’avions pas besoin de soin, je me serais sans doute permis de directement partir à l’aventure afin d’en apprendre plus sur ce monde. »

En réalité, cette envie me titille toujours, toutefois, je ne suis pas suicidaire pour autant. Ignorant des menaces et dangers de ce monde, il y aurait eu de forte chance que mon aventure connaisse une fin abrupte et malencontreuse pour la simple et bonne raison que j’aurais été incapable de sauver ma propre vie.

Laissant tranquillement descendre Liesel, je replaça ma bandoulière dans mon dos, j’écoute attentivement la jeune femme parler de son pays. Apparemment, son monde voit s’affronter deux puissances, la Fédération et l’Empire pour une précieuse ressource, la ragnaid, l’étrange pierre qu’elle a précédemment utilisée. Son pays, Galia est malgré tout souvent impliqué et, de ce que j’en déduis, doit disposer de bon filon de ragnaid. Si celle-ci est réputée pour être utile dans bon nombre de science, je comprends qu’il s’agisse d’une ressource convoitée.

« Ceci ? C’est un prototype d’arme que j’ai inventé en me basant sur des machines protectrices de mon monde, les Gardiens. Elle accumule la magie dans l’air et la projette sur la forme d’un faisceau condensé, provoquant une grande déflagration magique à l’impact. »

Bien qu’aucunement partisan de la violence, je dois bien reconnaître que le canon du Gardien est l’une, si ce n’est ma plus grande fierté. Le fruit d’un long et minutieux travail de recherche et de transcription de texte à propos des Gardiens et du processus de leur création.

« Toutefois, je ne suis pas parvenu à optimiser l’accumulation de magie. Du coup, en attendant de pouvoir tirer, j’utilise simplement ma bonne vieille Cypher. »

Ma paume se pose alors sur le pommeau de mon épée, anciennement celle de ma mère. Archéologue ou non, il faut bien savoir ce défendre lorsqu’on voyage à travers Hyrule.

« Ceci ? C’est un prototype d’arme que j’ai inventé en me basant sur des machines protectrices de mon monde, les Gardiens. Elle accumule la magie dans l’air et la projette sur la forme d’un faisceau condensé, provoquant une grande déflagration magique à l’impact. »

En fournissant une réponse à sa question, Astral n'avait fait que créer plus d'interrogations pour Liesel. Une arme basée sur des machines protectrices. Serait-il possible qu'elles s’apparentent à quelque chose de similaire aux chars que connaissait Liesel ? Il est vrai que l'engin ressemblait un peu à un canon. Mais une question plus intrigante lui brûlait les lèvres.

"Une arme accumulant la magie... Au risque de vous sembler absurde, qu'est-ce que la magie dont vous parler ? Je n'ai jamais entendu parler de ce concept. Est-ce un élément, semblable au carbone ou au dihydrogène présent dans l'air ?"

Cette magie intriguait au plus point Liesel. Était-il possible qu'une nation équipant ses combattants d'épées puissent posséder une avance technologique dans le domaine des sciences périodiques? Elle se devait de documenter ça plus tard.

Mais pour le moment, l'objectif restait le bâtiment visible dans la distance. Liesel épaula donc son fusil, et après une observation au travers de la lunette, put déterminer la distance qu'ils leurs restaient à parcourir.

"Il nous reste environs deux kilomètres à parcourir. À ce rythme là, nous serons au niveau du bâtiment d'ici un peu moins d'une heure. De plus, je ne perçois aucune menace sur le trajet. Il semble que notre repos plus que mérité soit à porter de main."

Lorsque Liesel me questionna à propos de la magie, je tempéra mon enthousiasme. Si nous venons de monde différent, il est effectivement possible qu’elle ne connaisse pas ou que le fonctionne diffère. En tout cas, le fait qu’elle y réfère avec des… Éléments ? Sans doute des matériaux utilisés pour produire de l’énergie, me fait également me questionner. J’attrape mon menton entre deux doigts, prenant un instant pour trouver la formulation exacte.

« La magie est une énergie éthérée et invisible, flottant en permanence dans l’air, mais habitant également le corps de chaque être vivant. Si chaque être vivant est en mesure de la capter, tous ne savent pas l’utiliser. Pour ma part, en tant qu’érudit, j’ai eu l’occasion de consulter des ouvrages. Si je ne sais pas l’utiliser, je sais au moins comment interagir avec elle. »

Je ne sais pas l’utiliser, mais je ne me suis jamais réellement entraîné dans cette optique, bien trop occupé par mes fouilles au nom de sa Majesté. Ce qui me fait à penser que, de par son empressement, peut-être savait-elle pour la Calamité.

Juste après mes explications, la jeune femme utilisa la longue-vue accroché à ce qui semble être un équivalent de mon prototype, quoique bien plus évoluer et perfectionné, pour annoncer qu’ils restaient sûrement à peu près une heure jusqu’à la bâtisse. D’autant plus que le chemin est dégagé.

« Excellent nouvelle. Je vous avoue qu’en dépit de votre ragnaid, je commence à fatiguer. »

C’est que mes blessures, si elles restent mineurs, sont toujours là à saper mes forces. Je ne dirais donc pas non à un peu de repos. De plus, quelqu’un saura sûrement nous renseigner. D’ailleurs, je vois pas le dragon au loin, ça nous enlève une aiguille du pied.

« Du coup, je vous retourne votre question, mais pourriez-vous m’expliquer ce qu’est le carbone et le… « Diodrygène » ? »

Le nom est compliqué, surtout lorsqu’on a pas l’habitude de l’entendre.

"Le carbone et le di-hy-dro-gène sont deux éléments chimiques. Ces derniers réagissent entre eux et produisent par la même occasion ce que l'on appelle une réaction chimique. Par exemple, votre épée est sûrement faite d'acier non ? Et bien cet acier à été obtenu en créant une réaction chimique entre du fer et du carbone, réaction qui a permis de faire de l'acier."

Ce n'était pas la meilleure explication possible, mais Liesel espérait qu'Astral s'en contenterait. Bien qu'elle due suivre des cours de chimie basique lors de son entraînement, notamment pour comprendre le fonctionnement des armes, la théorie était loin d'être maîtrisé...
De toute manière, un exemple était souvent le meilleur des discours. Elle s'allongea donc dans l'herbe, épaulant son fusil, et avec une détonation de tous les diables, fit exploser un rocher présent à une centaine de mètres.

"Vous voyez, c'est grâce l'élément chimique qu'est le sulfure que mon fusil fonctionne. Ce dernier, mis sous pression, se transforme alors en gaz, expulsant la balle de la douille de part la pression qu'il crée !"

Liesel espérait juste que rien d’agressif n'avait entendu le coup de feu... Mais bon ce dernier était plutôt intimidant, même pour ceux connaissant les armes à feu, donc avec un peu de chance cette peur garderait les menaces potentielles à distance.

"En se sens votre "magie" m'évoque beaucoup le domaine que nous appelons la chimie, mais loin de moi d'être capable de vous en expliquer tous les tenants et aboutissants.
Dans tous les cas, comment souhaitez-vous procéder concernant l'approche du bâtiment ?"

A cette distance, Liesel arrivait à discerner sa forme, et comprit instinctivement sa fonction... Il s'agissait d'un bâtiment rond et très grand. Une arène sans l'ombre d'un doute!

"Il me semble que nous nous dirigeons vers ce qui me semble être une arène de combat. Il se peut donc que l'on nous réserve un accueil que je ne qualifierais pas des plus chaleureux"

Des éléments… « Chimiques » ? Comme dans alchimie ? Ca m’en a tout l’air, même si ça semble plus précis encore que l’alchimie de base. Dans tout les cas, ces informations sont extrêmement intéressantes, car, quelque part, elles sont le signe que nos érudits n’ont pas fini de découvrir de nouvelle chose et que l’étude de cette chimie pourrait bien être la clef de la compréhension des Gardiens et de leur création.

Avant que nous continuons notre route, Liesel se mit à terre, observa une nouvelle fois à travers sa longue-vue avant qu’une assourdissante détonation n’ait lieu, m’obligeant à plaquer mes mains sur mes oreilles. Par tout les diables ! Même les bombes des Gorons ne sont pas aussi bruyante et, pourtant, ce n’est pas faute de les avoir utilisés plus d’une fois pour dégager le chemin.

Les oreilles encore sifflantes, je parvins tout de même à me concentrer sur les dires de la jeune femme expliquant que son « fusil » fonctionne grâce au « sulfure » qui sous pression… Diantre. La chimie semble bien plus complexe que l’alchimie, si bien que j’ai du mal à assimiler l’entièreté des explications, quand bien même je capte toute l’attention que je peux sur les paroles de la soldate.

« Je vois. J’y consacrerais de mon temps dès que j’en aurais l’occasion... »

Car il ne s’agit clairement pas de la situation pour y réfléchir.

« Une arène ? Vous êtes certaine ?... »

Mon regard balaye les environs. Certes, la forme du bâtiment peut y référer, mais le principe d’une arène est tout de même de disposer d’un public. Or, je ne vois aucun village, aucun bâtiment pouvant abriter de potentiel spectateur. Peut-être viennent-ils de loin pour assister aux affrontements grandiose qu’elle abrite, mais tout de même.

« Quoiqu’il en soit, une arène ne compte pas que des combattants, mais également un public. Je suggère que nous nous fassions passer pour des spectateurs. »

Lors de ses explications, Liesel fit face à un visage intéressé mais perplexe. Il sembla alors évident à Liesel que les gens d'Hyrule utilisaient des choses sans pour autant en comprendre leur fonctionnement total... Ce qui n'est pas très rassurant en soi, mais bon. Ils se battaient à l'épée après tout. Le fait qu'elle n'avait pas prévenu Astral de couvrir ses oreilles avant de tirer avait peut-être joué dans l’équation aussi...

Même si la secousse l'avait visiblement surprise, Astral fit une remarque des plus juste : qui dit arène dit spectateurs ! Ils leur suffisaient de s'introduire discrètement, ou tout du moins à s’immiscer à la foule. Bien que cela ne semblait pas être une tache aisée de part leurs accoutrements atypiques.

"Il me semble en effet qu'il est des plus sages d'essayer de se mêler aux spectateurs hypothétiques, bien que la tâche me semble ardue de part nos vêtements. Je suggère cependant que nous nous séparions avant d'arriver à l'entrée. Ceci pourrait nous permettre de moins nous démarquer.
Je tiens cependant à vous assurer que ce n'est point pour me désister de votre compagnie, qui fut, bien que courte, des plus agréables au vu des circonstances, et dont je vous remercie."

Liesel devait cependant bien avouer qu'un moment de solitude s'imposait afin de remettre ces idées en place... Il serait cependant intéressant de garder contact avec Astral, ce dernier représentant le seul allié potentiel de Liesel. Si seulement elle avait eu le temps de récupérer ses affaires avant de sauter dans le portail ! Sa radio aurait été des plus pratiques dans cette situation !

"Il me semble cependant que rester en contact nous serait bénéfique. J'ai malheureusement perdu ma radio avant de quitter mon monde. Disposeriez-vous d'un moyen de communications quelconque ?"

« Certes. Mais nous venons de voir un dragon s’envoler dans sa direction et on ne dirait pas que cela affole les gens plus que ça. Je pense que nous devrions n’avoir aucun problème à nous fondre dans la masse. »

Je peux comprendre les inquiétudes de Liesel, j’avoue n’être moi-même pas très intéressé par l’idée d’être enrôlé de force en tant que combattant. Surtout que nous ne connaissons pas la possible puissance des champions des lieux.

« Je vous en prie, tout le plaisir est pour moi. »

Rapide révérence pour accompagner les paroles. Je ne suis pas uniquement mu par un profond sentiment altruiste, mais bel et bien par un égoïsme sincère. Je vis en parti pour que l’on me remercie. Mais cela, personne n’a à le savoir, encore moins lorsqu’il s’agit de personne Liesel.

« Une radio ? Désolé, je ne dispose de rien de la sorte... »

En plus de ne pas savoir de quoi il s’agit.

« Mais, je pense que, si nous devons nous croiser à nouveau, la déesse Hylia fera se croiser nos chemins. D’une manière ou d’une autre. »

Autrement dit, nous trouverons certainement un moyen de communiquer avec l’autre. Un code, un signe, quoique ce soit, nous trouverons forcément quelque chose, ce n’est pas notre ingéniosité qui manquera, j’ai l’espoir fou qu’il ne s’agisse pas que d’une arène.

« Au pire des cas, nous pouvons toujours convenir d’un lieu de rencontre. Un lieu facile d’accès, que nous pouvons facilement inspecter, voir si l’autre est présent. »

C’est précaire, mais j’imagine que cela fera l’affaire le temps que nous trouvions mieux.